Nous y sommes, Beaublanc va accueillir la 2ème journée du championnat de LiquiMoly StarLigue ce vendredi soir à 20 heures. Notre LH reçoit le Fenix pour montrer que la préparation a porté ses fruits et enclencher la marche avant en championnat. Le nouveau venu, Timmy Petit, nous livre ses sentiments sur ses débuts sous ses nouvelles couleurs.

Tu viens de débarquer au LH pour un nouveau chapitre de ta jeune carrière. Comment te sens-tu, comment se sont déroulés les premiers mois ?

 

T.P : « Les premiers mois se sont passés difficilement dans le sens où j’ai eu quelques soucis personnels en marge du handball en arrivant ici, mais d’un point de vue sportif, ça va très bien, je me suis bien adapté, les mecs ont fait en sorte qu’on s’adapte correctement et c’est le plus important. Maintenant c’est sur le terrain qu’il va falloir faire le boulot, donc ça va passer par les entraînements, comme depuis un mois et demi. On attend de voir comment la saison va se passer mais c’est encourageant pour la suite. La motivation est toujours présente, à fond ! On est venu ici parce qu’on a tous des choses à prouver, que ça soit collectivement parlant ou individuellement. On a une belle équipe qui est en train de se construire pour réaliser les objectifs du club. On le sait, ça ne va pas se faire du jour au lendemain, mais on y croit et on est tous motivés, ça part de cet état d’esprit. »

Des belles individualités justement il y en a pleins qui sont arrivées cette année, toi, Tomislav (Kusan), Angel (Fernandez) par exemple, ajoute à cela des joueurs expérimentés comme Dragan (Gajic) ou Jure (Dolenec) et des jeunes joueurs en devenir comme Yoav (Lumbroso), ça donne un groupe ambitieux à fort potentiel ?

 T.P : « Oui c’est sûr, on est un groupe assez homogène, il y a toute tranche d’âge. Nous les jeunes on peut apporter notre fougue, notre folie, notre insouciance. Puis des mecs comme Dragan, Jure, Angel et Yann, sont des mecs qui ont cette expérience des grandes compétitions, qui ont déjà gagné des titres et qui ont joué dans des grands clubs, donc ils peuvent nous apporter beaucoup. Ils pourront nous guider dans certains moments. Le plus difficile reste à faire, il faut pouvoir combiner toutes ces bonnes choses. »

Tu viens de Saint-Raphaël, d’où tu sors de deux saisons pleines notamment. La semaine dernière, le déplacement à J-F Krakowski s’est mal terminé (défaite 30-32) mais ça fait quoi de rejouer directement dans la salle qui t’as vu grandir ?

T.P : « C’est une sensation bizarre, je la découvre car c’est la première fois de ma vie que ça m’arrive et avec du recul, c’est assez étrange parce qu’en l’espace de trois ou quatre mois, je dois recommencer la saison là-bas. Au début j’appréhendais un peu, après, dès que le match a commencé, j’étais très concentré, mais une fois le match terminé, il y a comme un sentiment étrange car j’ai quand même passé quatre ans là-bas. J’étais malgré tout un peu déçu à la fin car j’aurais aimé y faire un résultat. Mais c’est encourageant pour la suite, on a montré une belle image de l’équipe, maintenant on les attend à la maison pour le match retour ! »

Quel regard tu portes justement sur cette défaite à Saint-Raphaël ? Qu’est ce qui a manqué pour toi à l’équipe, que vous avez su mettre en place à Frontignan en Coupe de France, même si ce n’est pas la même adversité ?

T.P : « Oui ce n’est pas la même adversité mais, certes Saint-Raphaël était une équipe qui jouait assez bien ; nous on a eu peu de matches de préparation, on aurait aimé jouer plus. Nous sommes un peu similaires à Saint-Raphaël dans le changement global d’équipe, de staff, etc… en fait ils ont été un peu plus constants sur la longueur du match. Ils n’ont pas perdu beaucoup de ballons, ils ont su mettre les ballons au fond aux bons moments. Nous on a quand même butté sur un bon Vincent Gérard, donc ça a fait la différence à leur avantage. Après en défense il manque quelques détails à régler, mais c’est encourageant pour la suite malgré tout, cette défaite ne nous a pas fait baisser la tête, on s’est dit que quand-même on avait quelque chose à jouer. C’est ce genre de matches qui permet de voir que tous les petits détails comptent. »

Ce week-end vous recevez le Fénix de Toulouse de Nemanja Ilic notamment (déjà en très grande forme avec 14 buts contre Créteil). C’est une équipe qui sort d’une belle saison, qui s’était imposée 26-36 à Beaublanc en avril dernier. Quels sont les axes de travail cette semaine pour essayer de battre une telle équipe ?

T.P : « Comme on est rentré tard de Frontignan, on a pas pu travailler rapidement sur le match de Toulouse. Mais d’un point de vue personnel, je pense que ça va se gagner par la défense avant tout. Je ne change pas mon discours, pour moi un match se gagne en défense. En effet, ils sont en bonne forme avec des joueurs en confiance, ils sortent d’une belle saison, notamment en Coupe d’Europe. Il va donc falloir imposer notre rythme dès le début du match et jouer notre propre handball, ne pas les laisser dicter leur rythme. Je le redis, ça passe par une bonne défense et le respect du plan de jeu du coach. »

Apparemment tu serais assez impatient de jouer à Beaublanc. L’ambiance de l’an dernier quand tu étais venu avec Saint-Raphaël t’avait marqué. C’est ce genre d’ambiance et de moments qui te transcendent ?

T.P : « Bien sûr, j’ai comme objectif de jouer dans de grandes salles avec ces ambiances-là. Personnellement, un compétiteur comme moi ne demande que ça. Le public c’est comme un huitième homme pour le handball et c’est vrai que l’an dernier j’ai été assez flatté par l’ambiance. Je ne sais pas si c’est toujours comme ça mais on m’a soutenu que si quand j’ai signé donc je suis vraiment impatient de rencontrer tout le public limougeaud. »

M.Benoist-Fritsch

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