Défaits par plus forts à Aix samedi, nos joueurs s’apprêtent à affronter une équipe ambitieuse de l’USDK. Beaublanc va accueillir la 5ème journée de Liqui Moly StarLigue ce vendredi et Nicolas Nieto est impatient d’y être…

Le LH réalise un début de saison prometteur. On sent un groupe métamorphosé par rapport à l’an dernier. Tu te sens bien dans cette équipe, sur comme en dehors du terrain ?

 

N.N : “Oui, que ce soit en dehors comme sur le terrain, il y a clairement une différence. Moi je me sens bien. Je trouve que pour l’intégration des nouveaux, il n’y a aucun problème. Je m’entends super bien avec eux, on a déjà fait plusieurs sorties ensemble. Il y a une très bonne ambiance et une très bonne cohésion donc c’est top.
Pour ce qui concerne ce qu’il se passe sur le terrain, ça se ressent aussi. C’est comme ça qu’un groupe vit bien. Il y a encore quelques automatismes à mettre en place, on se découvre au fur et à mesure que les journées passent. Mais franchement, pour ce que l’on fait en ce début de saison, c’est bien ! Je suis quand même assez satisfait… À part cette contre-performance contre Aix.”

L’an dernier, tu as joué une saison quasiment pleine, avec 26 matches en championnat. Il y a eu néanmoins un beau recrutement cet été, à ton poste : les arrivées de Timmy (Petit) et Tomislav (Kusan). Le premier cherche encore à gagner un peu d’expérience et le deuxième découvre le championnat français. Il y a une concurrence saine entre vous trois, ça se ressent, mais est-ce que vous vous conseillez mutuellement à l’entraînement par exemple ?

 

N.N :  « “Oui, bien sûr qu’il y a une entraide ! Personnellement, je n’ai jamais été dans l’optique de piquer la place de mon coéquipier à mon poste dans mes précédents clubs. Ça ne se passe pas comme ça. Pour qu’un groupe vive bien, on a besoin d’être dans le même tempo quand l’un ou l’autre cède sa place à son partenaire. C’est comme ça qu’on doit fonctionner. Donc oui Timmy communique beaucoup, pour la défense notamment. Et Tomislav, il doit encore s’adapter. C’est vrai qu’il a tendance par moments à se faire sanctionner, mais c’est un bon joueur et à l’entraînement, on s’aide et on se parle, pour régler tout ça.”

Le début de saison est bon. Mais il y a eu cette petite contre-performance à Aix comme tu l’as précisé. C’était surtout des absences en première période. On a senti un secteur central un peu en difficulté par séquences. Quels ont été les principaux manquements dans ce match ?

N.N :  “Oui, c’était lourd… Même nous on n’a pas bien compris parce qu’on fait un très bon échauffement. Avant le match, on se parle tous et on est motivé, moi le premier d’ailleurs. Mais au final, je ne me suis pas senti aussi bien et aussi concentré que sur les matches précédents. Après, c’est à moi aussi de revoir les choses qui n’ont pas fonctionnées et de me concentrer sur les échéances à venir. Mais ça s’est ressenti aussi sur toute l’équipe. C’était mou, on a fait une contre-perf et ça s’est senti dès le premier quart d’heure malheureusement. Je pense que la fatigue y a beaucoup joué. C’était sûrement le voyage de trop en septembre. Car il y en a eu quatre en un mois, entre le déplacement à Frontignan, mais le match annulé et reporté ; le déplacement à Saint-Raphaël ; celui à Istres et puis celui-ci à Aix. Nous sommes rentrés aux alentours de 6 h 30 dimanche matin donc ce n’est pas simple. Si on avait reçu Aix à la maison, ça n’aurait sûrement pas été la même chose… mais bon, on ne va pas tout refaire, on a perdu, mais on doit garder le positif.”

Vous allez jouer une belle équipe dunkerquoise avec de belles individualités (Théo Avelange-Demouge avec 32 buts déjà), Samir Bellahcene (47 arrêts à 34 %). Ils sont sur le même bilan que vous pour le moment. C’est une belle adversité, vous vous attendez à quoi collectivement ?

N.N :  “Ç’a toujours été un match très très physique contre Dunkerque. Je pense qu’il n’y a pas eu beaucoup de buts entre nous la saison dernière, on gagne à domicile, mais on perd là-bas… Ça reste une belle rivalité, je pense qu’on reste deux équipes concurrentes directes pour le milieu de tableau. Ce sont deux équipes ambitieuses qui se sont données les moyens de réussir cette saison. On a deux groupes assez complets. Ils ont Théo (Avelange-Demouge) qui fait pas mal parler de lui. Ça va être un très bon match vendredi. Il y a des chances qu’il n’y ait pas beaucoup de buts, on a quelques points défensifs à revoir, mais je pense que ça va être un beau match.”

À titre individuel, tu as joué six ans à Dunkerque, jusqu’en 2018. Tu as des souvenirs précis, toujours une attache particulière envers ce club ?


N.N :
 
“Oui, j’en connais beaucoup à Dunkerque bien entendu. J’en connais pas mal aussi qui viennent de Nîmes (son ancien club) et qui sont là-bas aujourd’hui. Oui, j’ai toujours une attache, c’est le club qui m’a fait signer mon premier contrat pro, j’ai fait trois ans de centre de formation là-bas… C’est mon début de carrière tout simplement !”

D’aucuns racontent que tu aurais changé ta façon de partager du contenu sur les réseaux sociaux. C’est quelque chose qui compte pour toi, quand on est sportif de haut niveau, de devoir montrer aux gens cette vie-là ?

N.N : En fait, j’essaie de proposer plus de contenu tout simplement. J’essaie de développer mon Instagram car je sais que certaines personnes, qui me suivent, aiment bien qu’on leur partage un peu “les coulisses” des rencontres. J’aime bien mettre plus de photos, de stories, même quand c’est dans la défaite. C’est un moyen de remercier aussi les gens de leur soutien. C’est important de partager tout ça ! 

J’ai une anecdote par rapport à ça justement. Quand j’étais à Dunkerque. On se balade avec ma femme dans un centre commercial là-bas. Puis il y a un petit qui vient et qui me regarde avec des grands yeux. Moi au début je ne calcule pas parce que j’étais encore un jeune, je n’étais même pas encore professionnel. Mais il me regarde avec des yeux comme pour dire : “wah c’est un joueur de Dunkerque !” Et ça m’a marqué. Je me suis dit que si un jour, cet enfant a un réseau social, il sera heureux de pouvoir suivre de plus ou moins près ce que peuvent vivre les joueurs professionnels. En fait c’est ce côté humain qui me plaît, c’est une bonne partie du métier de handballeur !”

 


M.Benoist-Fritsch

Limoges - Dunkerque : J05 - Match à suivre sur beIN SPORTS 3

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