Après la double confrontation compliquée contre Montpellier, Ewan Kervadec et nos Limougeauds s’apprêtent à affronter Chartres (juste derrière au classement) ce vendredi soir à Beaublanc.

Blessé en début de saison, tu n’avais intégré la feuille de match que lors de la quatrième journée à Aix. Comment te sens-tu physiquement à présent ?

 

E.K : « Ça y est j’ai repris le rythme. J’ai eu la chance d’être très bien accompagné pendant ma “convalescence” pour reprendre le championnat en route. Je pense ne pas être loin des 100% de mes capacités.

Tous les feux sont au vert pour exploiter au maximum mon temps de jeu et profiter de toutes les opportunités qui s’offrent à moi. »

C’est ta deuxième saison au LH. Tu es arrivé en même temps que Jure Dolenec, une star à ton poste, as-tu appris de lui et de son expérience ?

 

E.K : « J’ai eu énormément de chance car c’est quelqu’un qui vit et qui transpire le handball,  avec qui j’ai une bonne relation. Il y a une transmission de connaissances au quotidien. Dès que je rencontre un problème, je lui demande ou je regarde comment il peut résoudre cette problématique. C’est certain qu’avoir un joueur comme Jure à ses côtés est vraiment une plus-value.


Une des raisons de cette satisfaction est aussi qu’avec ma formation cristolienne, nous étions beaucoup plus basés sur le duel et les grandes courses. Pouvoir côtoyer un joueur qui maîtrise à la perfection le jeu dans les petits espaces et les intervalles, ça m’a permis et ça me permet toujours d’élargir ma palette offensive. J’espère que je vais continuer à progresser sur ces axes-là. »

La double confrontation contre Montpellier a-t-elle fait mal aux têtes dans le vestiaire ?

 

E.K : « La première défaite, c’est un score un peu large même si ça ne reflète pas totalement le match. Alberto Entrerrios l’avait fait remarquer d’ailleurs. Il y avait beaucoup de frustration, même sur le deuxième match où on revient à un but et on a la balle d’égalisation. Finalement, on rate le coche et on n’arrive pas à franchir le cap. Ça donne deux défaites contre une grosse écurie du championnat. Il y a eu des choses à corriger, mais il y a aussi eu des bonnes choses sur lesquelles s’appuyer pour avancer et engranger des points. »

Chartres monte petit à petit en puissance dans cette saison, ils ont perdu de peu contre Paris à domicile. Quels ont été les axes de préparation cette semaine ?

E.K : « Chartres est une équipe sur laquelle on travaille beaucoup en vidéo. Ils ont une grosse densité physique, avec des arrières qui sont très lourds, qui s’engagent très fort. On a fait un petit pic de rappel physique en début de semaine. On va resserrer notre ligne de centraux en défense et essayer de couper rapidement leur jeu rapide.
J’espère que la double confrontation contre Montpellier ne va pas se faire ressentir dans l’entame contre Chartres. Je sens un groupe concentré et impliqué. Tout le monde travaille dans le sens du staff technique. On a cette volonté de bien finir cette première phase. Il nous reste cinq matches, on les prend un par un. Il faut qu’on prenne les points contre un concurrent proche au classement. C’est à nous de travailler sur nous-mêmes en tant qu’équipe pour enrayer cette dynamique et rendre la plus belle copie possible.»

Votre calendrier sur cette fin de première partie de saison est propice pour gagner quelques points, avec Créteil et Sélestat notamment. Comment abordez-vous ce dernier mois avant la trêve ?

E.K : « On sait que ce dernier mois va être très important pour la suite. Depuis le début de saison, on monte en puissance. On commence à trouver un rythme de croisière, même s’il vacille légèrement de temps en temps. Chacun commence à se sentir de plus en plus à l’aise dans le projet de jeu. Il y a trois adversaires qui sont classés proches de nous, on les a cochés en rouge. Puis, il y a Chambéry à la maison et on sait qu’à Beaublanc, il y a toujours cette volonté de marquer notre territoire. Ensuite, on ira à Nîmes sans complexe.
Aucun adversaire ne doit nous faire peur. Si on joue notre handball à 100% de nos capacités avec une bonne gestion de match, ça devrait le faire. »

A quel degré ton père, Guéric Kervadec, a-t-il influé sur ta carrière et influe-t-il toujours ?

 

E.K : « J’ai commencé le handball très tard, à 15 ans, car à la base je ne voulais pas faire comme lui. Il a plus été dans un rôle d’observateur au début pour pouvoir prendre la température de ce monde-là. À l’heure actuelle, il est plus dans un rôle de conseiller. Il va donner quelques conseils si des situations ont pu m’échapper ou que j’ai un point de vue qu’il ne partage pas. Ça me permet d’avoir un point de vue global sur ces situations. »

M.Benoist-Fritsch

Limoges - Chartres : J11 - Match à suivre sur Handball TV

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